SCPI et dispositif Pinel : comment ça fonctionne concrètement ?

Article publié en accord avec le site scpi-8.com

Vous disposez de différents choix en investissant dans les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI. Entre autres, réduire vos impôts, épargner, profiter d’un rendement attractif, réaliser de la plus-value. Si vous êtes séduit par la fameuse loi Pinel défiscalisante, mais que vous n’avez pas suffisamment de fonds pour acheter un bien immobilier neuf en direct, la solution suivante est pour vous : l’investissement en SCPI Pinel ! Comment ça marche concrètement ?

Rappel sur la famille des SCPI fiscales

Les SCPI, rappelons-le, sont des titres de propriété. Leur support étant l’immobilier, elles permettent à tout particulier ou professionnel d’accéder à la pierre dès quelques centaines d’euros, c’est-à-dire à un prix très attractif. L’immobilier devient un bien en commun, dans la mesure où plusieurs investisseurs ont cotisé dans le cadre de son acquisition. Cela, en ayant communément souscrit à des parts de SCPI.

Comme indiqué plus haut, les SCPI ont pour avantage de proposer de multiples solutions au souscripteur. Dans cet article, nous nous intéresserons à la SCPI Pinel ayant vocation à réduire votre IRPP. Celle-ci appartient à la famille des SCPI fiscales. Outre la perception de dividendes distribués par la société en charge de la gestion de la SCPI, l’investisseur réduit son impôt par rapport aux dispositions de la loi Pinel, que nous détaillerons plus bas.

Les SCPI Pinel ont pour support l’immobilier à usage de logement. Il s’agit d’un bien neuf dont les caractéristiques doivent répondre aux critères d’éligibilité à la loi Pinel. Emplacement, respect des plafonds de loyers et des plafonds de ressources du locataire, etc. Ces biens sont généralement conformes aux exigences environnementales.

La loi Pinel pour défiscaliser jusqu’à 21%

Et qu’en est-il du dispositif Pinel ? Celui-ci a été mis en place dans le but d’encourager la mise en location de biens neuf à loyers accessibles aux habitants des zones tendues. Par exemple à Paris et ses couronnes, ainsi que dans les grandes agglomérations. En effet, le loyer et le prix de l’immobilier en général sont hors de portée de toutes les bourses dans ces villes. L’immobilier neuf devient alors de plus en plus difficilement accessible, d’où une politique instaurée par l’État, visant à redynamiser le secteur. Il s’agit en l’occurrence de la loi Pinel, qui, en contrepartie, donne lieu à une réduction de l’impôt du loueur.

Cette réduction peut atteindre 21% si la durée d’engagement sous le dispositif est de 12 ans. Elle est de 18% dans le cas où le loueur choisit la période de 9 ans pour investir, et de 12% s’il opte pour 6 ans de mise en exploitation du bien.

Les autres avantages pour le loueur : les membres de sa famille (ascendants ou descendants) sont autorisés à louer le bien. De plus, s’il décide un jour de revendre celui-ci, il pourra profiter d’une plus-value très intéressante par rapport à son emplacement.

À retenir : les zones éligibles à la loi Pinel par rapport à cet emplacement sont tracées par le Ministère de la cohésion des territoires. On citera :

  • la zone ABis qui correspond à Paris et ses environs : les départements 75, 92, 93, 94 et 95
  • la zone A qui sont les grandes métropoles de plus de 250 000 habitants
  • la zone B1 correspondant aux communes dont le nombre d’habitants est estimé entre 250 000 et 150 000 habitants

Ces 3 zones sont celles qui sont éligibles à la loi Pinel en 2018. La zone B1, autrefois éligible, est sortie de la liste, tout comme la zone C (dont certaines communes furent introduites sur la liste vers le milieu de l’année 2017).

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